LeRoi StĂ©phane est un personnage apparaissant dans le long mĂ©trage d'animation La Belle au bois dormant, sorti en 1959. C'est le pĂšre de la princesse Aurore qui, lors de son baptĂȘme, est maudite par la fĂ©e MalĂ©fique, puis recueillie par les Trois Bonnes FĂ©es pour la protĂ©ger avant son seiziĂšme anniversaire, le jour oĂč elle se piquera le doigt Ă  une quenouille pour sombrer dans un Atravers les dĂ©cors, les paysages cachĂ©s, les chambres d’enfants bondĂ©es de jouets, il se pourrait bien vous vous trouviez des rĂ©fĂ©rences cachĂ©es faites aux anciens personnages de la famille Disney. Comme par exemple une peluche de Dumbo dissĂ©minĂ©e dans la chambre de Lilo & Stitch, la poupĂ©e de Jessie, la cow-girl de Toy Story, dans ï»żLabelle au bois dormant - Aurore se pique le doigt Lejeu est divisĂ© en plusieurs mondes, groupes de puzzles et des grilles, la solution est proposĂ©e dans l’ordre d’apparition des puzzles. Objet sur lequel se pique la Belle au bois dormant; Cachot, cellule de prison; Amuser, rendre plus joyeux; Taille de soutien-gorge; MĂ©tal dĂ©couvert par Pierre et Marie Curie; Chacune des piĂšces d Notresite Web est le meilleur qui vous offre CodyCross Objet sur lequel se pique la Belle au bois dormant rĂ©ponses et quelques informations supplĂ©mentaires comme des solutions et des astuces. Utilisez simplement cette page et vous passerez rapidement le niveau que vous avez bloquĂ© dans le jeu CodyCross. Lasolution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 9 lettres et commence par la lettre C. CodyCross Solution pour FEE MECHANTE DANS LA BELLE AU BOIS DORMANT de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes Heureusement le dernier tiers du roman rattrape le reste, et donne mĂ©chamment envie de se jeter sur la suite ! (qui, je vous l'assure, est bien meilleure !) L'histoire plaira certainement aux amateurs de contes dĂ©tournĂ©s, puisqu'il s'agit d'un genre de réécriture de "La Belle et la BĂȘte", le tout dans un univers de fantasy intĂ©ressant, notamment grĂące au mĂ©lange des folklores Retrouveztout ce que vous devez savoir sur le livre La Belle au Bois Dormant de de Disney : rĂ©sumĂ©, couverture, notes et critiques des membres Kifim. avec CrĂ©er un compte | Se connecter Films. En VOD. Sur Netflix. Sur Primevideo. Sur Disney+. Sur Apple Tv. Sur Mubi. Trouver des films. Films populaires. Au cinĂ©ma. Films cultes. Les tops films. Recherche avancĂ©e. Films du Desdanseurs se produisent lors de la rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale du ballet ''La Belle au Bois Dormant'' le 2 dĂ©cembre 2013 Ă  l'OpĂ©ra Bastille Ă  Paris. Partantdu substrat intellectuel et scientifique sur lequel repose, en derniĂšre analyse, l’Atlas linguistique de la France (ALF : 1902-1910) de Jules GilliĂ©ron (1854-1926), cet article envisage l’évolution ultĂ©rieure de la gĂ©ographie linguistique « atlantiste », surtout sous l’égide de Karl Jaberg (1877-1958) et Jakob Jud (1882-1952), auteurs de l’atlas italo-suisse AIS, et des q25OxK. Codycross - Solution Groupe 205 - Grille 5 Parc d'attraction Codycross est un jeu dans lequel vous devez deviner plusieurs mots Ă  partir de dĂ©finitions qui vous sont donnĂ©es. Dans cet article, dĂ©couvrez la solution de la grille n°5 du groupe 205 dans le monde "Parc d'attraction". Dans cette grille, 13 mots sont Ă  deviner. DĂ©finition RĂ©ponse Objet sur lequel se pique la Belle au bois dormantfuseauCachot, cellule de prisonmitardAmuser, rendre plus joyeuxegayerTaille de soutien-gorgebonnetMĂ©tal dĂ©couvert par Pierre et Marie CurieradiumChacune des piĂšces d'une machinerouageGroupe rĂ©uni dans un seul butequipeLainage des moutonstoisonSynonyme de vauriengouapePrĂ©nom de la Castafiore de TintinbiancaTexte votĂ© par une assemblĂ©e parlementairemotionGrand dĂ©sert des Etats-UnissonoraPetits morceaux de terrainlopins FĂ©licitations, vous venez de rĂ©ussir la grille n°5 du groupe 205 monde "Parc d'attraction" de Codycross. Vous pouvez continuer Ă  jouer en dĂ©couvrant la solution de la grille suivante. Pour cela, cliquez sur le lien suivant Solution de la grille suivante Il Ă©tait une fois Cette histoire se passe, comme toutes les histoires de ce genre, il y a trĂšs longtemps et dans une rĂ©gion trĂšs Ă©loignĂ©e de notre rĂ©alitĂ© contemporaine. C’est comme ça les histoires remplies de merveilles ne se passent jamais chez nous ou dans notre temps. Il faut toujours qu’elles soient Ă©loignĂ©es de nous afin qu’elles Ă©veillent le moindre intĂ©rĂȘt en nous. Et pourtant, cette histoire est vĂ©ridique, mĂȘme si elle n’est sans doute pas vraie – encore que nous pourrions dĂ©battre de cela. Elle est vĂ©ridique car elle correspond Ă  la rĂ©alitĂ© vraie dans laquelle nous nous efforçons de vivre. Et en cela, elle vaut sans doute mieux que tout ce que vous pouvez lire au quotidien. Mais je m’égare. Revenons Ă  cette histoire, dont les faits ne sont donc pas avĂ©rĂ©s et qui pourtant contient sans doute une grande part de vĂ©ritĂ©. Une jeune femme vivait dans une forĂȘt. Thalie – c’est son nom – vivait lĂ  depuis qu’elle Ă©tait pubĂšre. À l’ñge de ses premiĂšres menstruations, ses parents avaient dĂ©cidĂ© de la protĂ©ger. La protĂ©ger de quoi ? Personne ne le sait. Mais ils avaient peur qu’une jeune fille pubĂšre soit en danger dans leur monde barbare oĂč les hommes avaient le pouvoir de dĂ©cider de la vie des femmes. Comme je l’ai dit, cette histoire se passe en des temps anciens et reculĂ©s. Pouvons-nous aujourd’hui imaginer que les femmes vivent dans la peur de l’homme ? Donc, la forĂȘt dans laquelle Thalie vivait Ă©tait enchantĂ©e. Elle la protĂ©geait en faisant sombrer dans un sommeil profond toute personne qui s’approchait de son cƓur. Par un procĂ©dĂ© magique, tous ceux qui pĂ©nĂ©traient dans le bois se rĂ©veillaient Ă  l’extĂ©rieur, sans se souvenir de comment ils Ă©taient arrivĂ©s lĂ . Sans l’avoir jamais vue que de trĂšs loin, tous les habitants de la rĂ©gion savaient qu’une belle jeune femme habitait dans ce bois merveilleux. Bien sĂ»r, ils ne connaissaient pas son vĂ©ritable prĂ©nom. Pour cette raison, ils l’appelaient la belle au bois dormant ». Plus les annĂ©es passaient, moins les gens s’approchaient de la retraite de Thalie. Sans personne pour entretenir les lisiĂšres de la forĂȘt, des ronces poussĂšrent et ceignirent la prison de la jeune femme de murs Ă©pineux. Cette barriĂšre vĂ©gĂ©tale dĂ©couragea les derniers braves qui Ă©taient tentĂ©s par l’aventure. Dans le meilleur des cas, ces gars perdaient leur dignitĂ©. Mais il arrivait Ă©galement que de fiers princes, chevaliers ou mĂȘme aventuriers moins nobles y perdissent la vie. Les gens, qui ne savent jamais ce qu’ils disent, finirent par raconter qu’un dragon et une mĂ©chante fĂ©e Ɠuvraient dans ces bois pleins de malĂ©fices. Ainsi, pendant des annĂ©es, plus personne ne vint troubler la solitude de Thalie. Elle, par contre, continuait de se battre, n’acceptant pas sa dĂ©tention. Tous les mois, lorsque la lune Ă©tait nouvelle et que l’obscuritĂ© Ă©tait complĂšte, elle essayait de s’échapper, en pensant pouvoir tromper la vigilance sans faille du bois dormant. Toutes ses tentatives avaient Ă©tĂ© vaines. Elle restait prisonniĂšre et passait le temps en s’imaginant loin de ses Ă©pais barreaux arbresques. Elle pleurait souvent, et gĂ©missait parfois, lorsqu’elle Ă©tait seule dans son lit, au cƓur de sa maison. Elle pensait Ă  celui qui viendrait un jour la dĂ©livrer. Elle l’imaginait, courageux, le corps griffĂ© par les ronces, les vĂȘtements en lambeaux, le torse luisant de sueur, les cheveux en dĂ©sordre et le souffle court. Elle le voyait dĂ©jĂ , l’épĂ©e dĂ©gainĂ©e, pointant vers elle. Dans ses rĂȘves de dĂ©livrance, elle pouvait presque le toucher, passer sa main dĂ©licate dans son cou Ă  l’artĂšre palpitante. Elle soupirait que celui-ci ne soit pas plus pressĂ© de venir la rejoindre. Il n’y avait qu’elle pour entendre ses plaintes la forĂȘt Ă©tait si dense qu’aucun son ne sortait des bois. La premiĂšre fois Pendant des annĂ©es, Thalie fut donc livrĂ©e Ă  sa solitude peuplĂ©e de fantaisies. Jusqu’au jour oĂč un roi qui avait trop d’hĂ©ritiers entendit parler de cette femme pure mise Ă  l’écart des hommes. Personnellement, je ne peux attester de la puretĂ© de Thalie. À moins que l’on parte du principe qu’une jeune femme vierge est pure. Mais
 comment dire ? Dans le cas de notre captive, si son corps Ă©tait intact, je ne pourrais pas en dire autant de son esprit, qui Ă©tait dĂ©jĂ  tout pĂ©nĂ©trĂ© d’idĂ©es dont la puretĂ© ne me semble pas Ă©vidente. Mais aprĂšs tout, ce n’était pas sa faute personne ne lui avait enseignĂ© des principes religieux et moralisateurs. Et je pense qu’elle ne s’en portait que mieux. Mais la question n’est pas de savoir si l’idĂ©e de puretĂ© de ce roi Ă©tait fondĂ©e. MĂȘme si son entreprise reposait sur un stĂ©rĂ©otype assez dĂ©solant, personne ne prit la peine de le lui dire. Il dĂ©cida donc d’organiser un concours pour dĂ©signer son hĂ©ritier. Celui qui ramĂšnerait la jeune princesse vierge du bois dormant hĂ©riterait du royaume. Encore une fois, ne comptez pas sur moi pour me prononcer sur la pertinence de la chose. Je ne fais que raconter cette histoire. On peut supposer que c’est liĂ© au systĂšme monarchique et dynastique, qui porte en son sein un certain nombre de contradictions. Le fait qu’un homme lĂšgue tout un royaume Ă  son fils est suffisamment idiot pour que je me passe de commentaire. Bref il avait des centaines de prĂ©tendants, que ce soit en ligne directe, ou par un jeu Ă©trange d’alliances, de mariages, d’arrangements ou que sais-je encore. DĂšs que l’annonce fut faite officiellement, on vit ces nombreux jeunes et valeureux hommes partir Ă  l’aventure. BientĂŽt, le bois, bien qu’il fut Ă©loignĂ© du royaume, fut entourĂ© d’une petite armĂ©e. Il y avait lĂ  des nobliaux, des rejetons royaux, n’importe quel jeune homme vaguement issu d’un quelconque gratin. Et bien que l’on disait que la jeune femme qui vivait dans cette prison sylvestre Ă©tait assez jolie, je suis presque sĂ»r qu’aucun d’entre eux ne venait pour s’emparer des trĂ©sors de son sexe, mĂȘme si certains disaient que cela ferait un petit bonus agrĂ©able. En prononçant ces mots, ils riaient grassement. Cela vous donne, je pense, une idĂ©e du niveau intellectuel moyen de cette confrĂ©rie. Pour une raison qui m’est inconnue, il fut dĂ©cidĂ© conjointement que tous entreraient en mĂȘme temps dans la forĂȘt dĂšs l’aube. S’il y eut une stratĂ©gie derriĂšre ce mouvement hardi, elle ne m’apparait pas clairement Ă  l’esprit. Or donc, ils s’engagĂšrent tous ensemble dans le sanctuaire. Le chemin fut long et difficile. Il y avait toute sorte de piĂšges qui attendaient les aventuriers. Beaucoup furent blessĂ©s par l’entrelac serrĂ© de ronces. La plupart tombĂšrent endormis. Parmi ceux-ci, certains eurent plus de chance que d’autres, se rĂ©veillant soit au pied d’un arbre soit dans l’estomac d’un ours. Une dizaine d’hommes dans des armures Ă©tincelantes eurent le bonheur de pouvoir compter sur leurs serviteurs qui se sacrifiĂšrent de grĂ© ou de force pour permettre Ă  leurs seigneurs et maitres de parvenir Ă  leur fin. J’aimerais pouvoir dire qu’ils atteignirent le saint des saints grĂące Ă  leur courage ou leurs compĂ©tences particuliĂšres, mais le mensonge est trop gros. Non, dans cette sociĂ©tĂ© archaĂŻque, l’argent faisait encore la valeur des hommes. Quand je vous dis que ces temps Ă©taient barbares ! Enfin, revenons Ă  ces quelques laurĂ©ats. Comme de bien entendu, ils s’entre-tuĂšrent dans une clairiĂšre toute proche de la maison oĂč vivait Thalie. Celle-ci entendit la clameur des combats et, interrompant ses ablutions matinales, elle courut vers l’origine de tant de bruits. Quant elle parvint sur ce qui avait Ă©tĂ© le champ de bataille, elle ne trouva qu’une dizaine de cadavres encore chaud et tout pleins d’adrĂ©naline. Déçue que tous ses prĂ©tendants soient morts, elle vĂ©rifia s’il n’y en avait pas un qui Ă©tait un peu moins mort que les autres. HĂ©las, elle n’en trouva aucun qui put lui servir d’amant. Le seul raidissement qu’elle observa fut celui des corps qui refroidissaient. Elle quitta la scĂšne, laissant les beaux corps aux corbeaux. DĂ©ambulant dans son bois, elle entendit du mouvement tout proche. Elle se mit Ă  courir, arrachant des morceaux de sa robe au passage. Elle atteignit l’endroit d’oĂč provenait le bruissement et vit un jeune homme Ă©tendu, son Ă©pĂ©e tombĂ©e au sol, en train de se faire tirer par du lierre vers l’extĂ©rieur. Son sang ne fit qu’un tour. Elle se saisit de l’épĂ©e et trancha les plantes qui tentaient de lui soutirer son soupirant. Elle s’approcha du jeune homme. Il Ă©tait endormi. Pressentant qu’en restant sur place, le bois reviendrait Ă  l’attaque, elle traina son homme jusque chez elle. En y arrivant, elle se rendit compte que son butin Ă©tait tout contusionnĂ© et couvert de boue. Elle ĂŽta donc certaines piĂšces de son armure afin de le soigner et de le laver. Encore une fois, je ne peux prĂ©juger d’autres idĂ©es qu’elle eut pu avoir en tĂȘte. L’homme Ă©tait jeune et bien portant. Si vous ne comprenez pas oĂč je veux en venir, je vais prĂ©ciser ma pensĂ©e. Lorsqu’il dort, l’homme peut connaĂźtre des phases durant lesquelles sa virilitĂ© ne fait aucun doute. Le phĂ©nomĂšne est tout Ă  fait normal, liĂ© Ă  la production de testostĂ©rone. Mais Thalie n’avait jamais eu l’occasion d’étudier les sciences. C’est sans doute pour cela qu’elle fut si troublĂ©e de voir la vitalitĂ© du jeune s’exprimer avec tant de ferveur. Ce qui se passa par la suite ne regarde qu’elle et le malheureux endormi. Encore qu’il obtint ce qu’il Ă©tait venu chercher, mĂȘme s’il n’eut pas le plaisir de s’en rendre compte. Tout au plus puis-je avouer que la jeune princesse put confronter ses fantasmes Ă  la rĂ©alitĂ© et que son hĂŽte lui procura un plaisir vibrant dont elle fut pleinement contente. La fin du bois Lorsqu’il se rĂ©veilla, il Ă©tait devenu un prince, puisqu’il avait Ă©tĂ© le premier Ă  pĂ©nĂ©trer le bois et l’intimitĂ© de Thalie. Il se sentit Ă©trangement fatiguĂ©, comme vidĂ©. Mais Ă  part cela, il allait bien. Il Ă©tait hors de la forĂȘt et en bonne santĂ©. Sans savoir pourquoi, il se sentait heureux. Il avait perdu son Ă©pĂ©e, mais il s’en fichait. Il avait Ă©galement perdu autre chose, mais ne le savait pas. Thalie lui avait pris sans le savoir quelque chose qui, Ă  cette Ă©poque, avait encore beaucoup de valeur. Encore une fois, je ne suis pas lĂ  pour juger cette Ă©poque arriĂ©rĂ©e. Je ne fais que vous renseigner sur les croyances de ces sociĂ©tĂ©s, qui sacralisaient les premiĂšres relations sexuelles. Sans se rendre compte qu’il avait changĂ© de statut, le jeune homme se mit debout, les jambes en coton, et retrouva rapidement un groupe de survivants. Ensemble, ils dĂ©cidĂšrent d’établir un siĂšge autour de la prison imprenable, afin de rĂ©ussir par des voies moins directes lĂ  oĂč la confrontation frontale n’avait, de toute Ă©vidence, pas Ă©tĂ© un franc succĂšs. Dans un premier temps, ils taillĂšrent les ronces qui offraient un premier rempart Ă  la forĂȘt. Vu le manque d’entretien, cela leur prit plusieurs semaines avant qu’ils fussent satisfaits du rĂ©sultat. Ils creusĂšrent Ă©galement des tranchĂ©es, bĂątirent des structures en bois et firent encore bien d’autres choses inutiles enseignĂ©es dans les livres militaires. À partir de ce moment, ils attendirent patiemment que le fruit de leur travail mĂ»risse et leur tombe tout prĂȘt entre les mains. RĂ©guliĂšrement, ils voulaient dĂ©cider de ce qu’ils feraient lorsque la princesse serait dĂ©busquĂ©e. La conversation se terminait gĂ©nĂ©ralement par la mort de celui qui l’avait initiĂ©e et plus personne n’abordait le sujet pendant de longues semaines. Les populations locales, quant Ă  elles, apprĂ©ciaient de moins en moins la prĂ©sence de ces soudards, nobliaux et autres engeances sur leurs terres, lesquels passaient leur temps Ă  boire et jouer. Ceci ne posait pas vraiment de souci, mais quand ils en avaient marre de ces deux occupations, ils descendaient dans les villages pour raquetter la population. Pas Ă©tonnant que nos pays se soient dĂ©barrassĂ©s de cette noblesse sans nom. La rĂ©volte grondait de plus en plus et la populace se faisait jour aprĂšs jour plus hostile. Le moral des troupes Ă©tait au plus bas et ils Ă©taient sur le point de rentrer chez eux la queue entre les jambes lorsqu’un Ă©vĂ©nement improbable se produisit. Neuf mois avaient passĂ©s depuis la premiĂšre incursion des prĂ©tendants au trĂŽne. Alors que les chevaliers dĂ©sespĂ©raient de jamais venir Ă  bout de ce bois maudit, ils furent surpris de voir, un beau matin, la vĂ©gĂ©tation s’ouvrir, dĂ©gageant un chemin venant du cƓur de la forĂȘt et menant Ă  leur campement principal. Les guetteurs, c’est-Ă -dire ceux qui avaient perdu au jeu complexe de la politique, vinrent prĂ©venir les meneurs, ceux qui croyaient avoir gagnĂ© Ă  ce mĂȘme jeu. Perplexes, tous attendirent un peu que le mystĂšre s’éclaircisse. Celui-ci s’épaissit, au contraire, lorsqu’ils virent une belle jeune femme sortir du bois, un enfant nouveau-nĂ© dans les bras. Thalie avança trĂšs-dignement jusqu’à la ligne de front, juste devant les palissades. Elle Ă©tait belle, mais pas autant que le disait la lĂ©gende. Elle avait par contre les yeux clairs et froids de celle qui a vĂ©cu seule une vie difficile. Elle n’était pas blonde, mais chĂątain clair, ce qui revient au mĂȘme, lorsque l’on parle de tradition orale. Enfin, elle n’était pas si fine et dĂ©licate que les contes le prĂ©tendaient, mais cela s’expliquait par une grossesse toute rĂ©cente ainsi qu’une vie dans les bois, qui ne permet pas de respecter l’étiquette d’aussi prĂšs qu’elle l’eut souhaitĂ©. MalgrĂ© tout, elle restait trĂšs jolie, surtout pour ceux qui arrivaient Ă  l’imaginer baignĂ©e, peignĂ©e et bien habillĂ©e. Personne ne savait quoi dire devant cette apparition mystĂ©rieuse. Aussi fut-ce la jeune femme qui prit la parole. ─ Je me nomme Thalie et suis la princesse qui Ă©tait dĂ©tenue prisonniĂšre dans ce bois enchantĂ©. Aujourd’hui, sa mission de protection n’a plus de raison d’ĂȘtre, puisque ce que mes parents craignaient s’est rĂ©alisĂ© quelqu’un parmi vous est parvenu jusqu’à moi. Je ne connais pas son nom, il ne me l’a pas donnĂ©. Il m’a donnĂ© par contre autre chose et je viens aujourd’hui rembourser ma dette. Se disant, elle dĂ©fit le linge dans lequel Ă©tait emmaillotĂ© le bĂ©bĂ© et le montra Ă  la foule curieuse. Elle rĂ©vĂ©la un nourrisson Ă  la tignasse d’un roux Ă©clatant et aux yeux d’un bleu profond. Cela facilita l’identification du pĂšre, qui ne faisait pas partie de la crĂšme de l’élite du camp, mais que l’on trouva tout de mĂȘme. Thalie le reconnut et ils purent enfin apprendre Ă  mieux se connaitre. Il Ă©tait le nouvel hĂ©ritier et prit donc les commandes du camp que l’on dĂ©monta. Il passa son temps Ă  apprivoiser la jeune femme qui, quant Ă  elle, dĂ©couvrait le monde dont elle avait Ă©tĂ© tenue Ă©loignĂ©e si longtemps. Enfin, ils quittĂšrent cette contrĂ©e reculĂ©e et s’en allĂšrent rejoindre le vieux roi qui attendait qu’on lui prĂ©sente son hĂ©ritier avant d’avoir l’obligeance de laisser la place aux jeunes. L’ogre-roi Les parents se mirent en route, accompagnĂ© de la troupe de ceux qui n’avaient pas rĂ©ussi l’épreuve qui les mĂšneraient sur le trĂŽne. Le voyage ne dura pas longtemps. En tout cas, c’est ce qui sembla Ă  Thalie et au prince. Non pas qu’ils vivaient sur un nuage, perdus dans un amour inconditionnel et dĂ©connectĂ©s du monde. Non. Ils avaient les deux pieds sur terre, un bĂ©bĂ© entre les bras. Et le temps ne passe jamais aussi vite qu’auprĂšs le cƓur d’un nouveau-nĂ© qui bat comme un mĂ©tronome affolĂ©. Entre les nuits sans sommeil, les angoisses naturelles et tous ces tracas qui rendent la vie de parents si dure, ils arrivĂšrent Ă  destination sans mĂȘme s’en rendre compte. Ils n’avaient mĂȘme pas encore pris le temps de nommer le nouveau-nĂ©. Au cƓur du royaume, Ă  la capitale, ils rencontrĂšrent d’abord la reine, une femme douce. Elle dĂ©gageait une aura, un charisme presque palpable. Elle n’était plus toute jeune, sans ĂȘtre encore vieille. Et de toute façon, cela ne change rien au fait qu’elle Ă©tait une femme intelligente, cultivĂ©e et agrĂ©able Ă  Ă©couter. Tout le contraire de son mari, le roi, dont tout le monde se demandait comment il avait fait pour arriver sur le trĂŽne, avant de se rappeler que la charge Ă©tait hĂ©rĂ©ditaire et que leur roi ne devait d’ĂȘtre lĂ  que parce qu’il avait gagnĂ© Ă  la loterie gĂ©nĂ©tique. Ce ne fut d’ailleurs pas lui qui accueillit le prince hĂ©ritier. Il Ă©tait parti Ă  la chasse. Ou Ă  la guerre. Enfin, une de ces mĂąles et saines activitĂ©s impliquant du fer et du sang. La reine fut une hĂŽtesse parfaite. Elle montra Ă  Thalie et son homme la suite princiĂšre. Elle appela les couturiers, les coiffeurs et tous les autres mĂ©tiers pouvant ĂȘtre utiles Ă  donner une apparence plus noble Ă  la jeune mĂšre. La magie dans la forĂȘt devait ĂȘtre puissante ou peut-ĂȘtre quelques fĂ©es s’étaient penchĂ©es sur son berceau, car il ne fallut pas beaucoup de travail pour rendre tout son Ă©clat Ă  la beautĂ© cachĂ©e de la princesse. MĂȘme en ayant partagĂ© le style de vie des bĂ»cherons et des paysans, elle avait prĂ©servĂ© une harmonie dans ses traits qui fut vitement soulignĂ©e par la diligence de ses nouveaux serviteurs. Le lendemain soir, elle fut prĂ©sentĂ©e Ă  la cour, accompagnĂ©e de celui qui allait devenir son mari. On annonça officiellement le nom de l’enfant qui s’appelait donc Nuit, pour la bonne raison qu’il vivait et se faisait entendre surtout lorsque le soleil Ă©tait couchĂ©. MalgrĂ© leurs cernes, ils Ă©taient magnifiques, couverts d’ors et d’argents. Ils avaient peu dormi, Ă  cause du nouveau-nĂ© dont ils voulaient s’occuper eux-mĂȘmes, malgrĂ© qu’ils aient des serviteurs et nourrices pour cela. Ils Ă©taient resplendissant. Et mĂȘme si le roi Ă©tait absent, on avait l’impression que la royautĂ© Ă©tait dĂ©jĂ  revenue, en s’incarnant dans la peau du jeune couple. La reine les menait de groupes en groupes, les prĂ©sentant Ă  tout le monde, leur lançant aux oreilles des noms, des titres, des anecdotes, toute information qu’ils auraient oubliĂ©e le lendemain, si pas dans une poignĂ©e de minutes. Comme si cela ne suffisait pas, il leur fallut ouvrir le bal. Thalie ne savait pas danser la valse, aussi ce fut son prince qui mena la danse. Les ivresses se mĂ©langĂšrent celle des alcools Ă  bulle, celle de la danse, celle de la fatigue, celle de l’amour. Lorsqu’ils purent enfin rentrer en leurs appartements, ils remerciĂšrent le jeune homme qui s’était occupĂ© de garder le jeune Nuit et tombĂšrent endormis jusqu’à ce que l’enfant ne les rĂ©veille, au petit matin. Les jours passĂšrent ainsi en se ressemblant. Le retour du roi vint mettre un terme Ă  ces jours heureux. Il avait versĂ© suffisamment de sang Ă  son goĂ»t et revenait en son royaume, content de lui. DĂšs que l’annonce fut faite, l’humeur de la reine changea. Elle qui Ă©tait d’habitude si joyeuse se renferma et sombra dans une douloureuse mĂ©lancolie. Thalie ne la reconnaissait pas. Elle ne comprenait pas ce qui arrivait Ă  cette femme si brillante qu’elle Ă©tait en temps normal un soleil pour toutes celles et ceux qui vivaient en en sa prĂ©sence. Les jours qui avaient suivi l’annonce du revenir de son mari, son humeur Ă©tait devenue maussade. Et cela empira Ă  mesure que la date fatidique approchait. Enfin, le roi revint. Personne n’avait rien dit Ă  Thalie et son prince sur la personnalitĂ© du roi. Certainement pour qu’ils puissent savourer les dĂ©licates subtilitĂ©s de la psychĂ© de cet homme d’ñge mĂ»r. Il Ă©tait tout le contraire de la reine rustaud, bourru et ignorant de bien des sujets. Il avait Ă©galement des mƓurs violentes, frappant ses serviteurs dĂšs que l’occasion s’offrait Ă  lui. Quand on lui prĂ©senta Thalie, il l’ignora, prĂ©fĂ©rant s’adresser directement au prince. La jeune femme comprit Ă  cette occasion qu’aux yeux du roi, elle n’était que des organes reproducteurs emballĂ©s dans de la chair humaine. Elle n’en Ă©tait alors pas sure. Jusqu’à prĂ©sent, elle avait simplement considĂ©rĂ© que le roi avait une prĂ©fĂ©rence naturelle pour celui avec qui il avait un lien familial. Mais au fur et Ă  mesure des rencontres et des discussions, elle finit par ranger le roi dans la catĂ©gorie vieux con ». Qui plus est, il ne semblait pas vouloir abdiquer afin de laisser le trĂŽne Ă  plus jeune que lui. Il Ă©tait accrochĂ© au pouvoir de toutes ses forces finissantes. Les mois et les annĂ©es passĂšrent. Thalie donna naissance Ă  deux filles qui fit leur bonheur et que leur grand-pĂšre ignora royalement. Pis encore il venait parasiter leur Ă©ducation en instillant dans leurs jeunes tĂȘtes des idĂ©es d’un autre temps. Selon lui, une femme valait moins qu’un homme et devait obĂ©issance au sexe fort ». Thalie comprit que le roi n’était pas seulement vieux et idiot, mais aussi dangereux. Elle rĂ©alisa pourquoi la reine portait toujours des vĂȘtements qui la couvrait entiĂšrement et pourquoi sa suite n’était composĂ©e que d’hommes exclusivement. Un jour qu’ils Ă©taient tous partis Ă  la chasse, le roi repĂ©ra une troupes de lions. Par fiertĂ© sans doute, il dĂ©cida de quitter le camp avec son sĂ©nĂ©chal et quelques hommes de confiance. La reine, le prince et Thalie restĂšrent en retrait, ce qui leur permit d’assister depuis des loges de choix au massacre du roi et de sa suite par quelques lionnes en colĂšre. Il eut droit Ă  une cĂ©rĂ©monie d’enterrement sobre. Personne ne le regretta et, trĂšs vite, il fut oubliĂ©. Thalie devint reine de ce royaume et consacra toute son Ă©nergie au dĂ©veloppement de la dĂ©mocratie et dans l’éducation, mettant un point d’honneur Ă  inclure les femmes de tout le royaume dans ce processus moderne, avec l’aide enthousiaste de la reine-mĂšre. Et ainsi, tous vĂ©curent bien plus heureux. L'espoir NoĂ«l est souvent associĂ© Ă  l’espoir. Pourtant, l’espoir est loin d’ĂȘtre l’histoire de la boite de Pandore. Pandore, succombant Ă  la curiositĂ© ouvrit une Jarre contenant tous les maux de l’humanitĂ©. Au fond de cette boite se trouvait aussi l’espoir. On peut donc affirmer que l’espoir fait parti des maux de l’ qui est le plus difficile Ă  faire lors d’une perte, ce n’est pas le deuil de ce qu’on a vĂ©cu, c’est le deuil de ce qui aurait pu ĂȘtre, le deuil de tous ce qu’on a rĂȘvĂ©. L’espoir, loin d’apaiser la douleur, vient l’ rempli d’espoir qu’on reste accrochĂ©e Ă  une ancienne l’espoir qui nous maintient dans une situation l’espoir d’une famille unie qui nous rend triste Ă  NoĂ«lC’est l’espoir que Charmant revienne qui fait qu’on n’arrive pas Ă  s’ouvrir au nouveau l’espoir d’un bonheur possible avec le nouveau prĂ©tendant qui fait qu’on est blessĂ©e Ă  la lecture de ses rĂ©cits de vient nous placer dans l’attente que quelque chose de bien survienne, qu’une vie meilleure s’offre Ă  nous. En nous Ă©loignant de la raison, l’espoir nous pousse Ă  poser des gestes tous plus fous les uns que les autres dans le but d’approcher notre idĂ©al. Ces espoirs sont bien souvent est beaucoup plus prudent de profiter des bonheurs que la vie nous offre quand ils se prĂ©sentent, sans espĂ©rer que l’impossible ne survienne. Le bonheur est ainsi fait de la somme de bons moments et les dĂ©ceptions se font plus rares. Aperçu Il n'aura fallu qu'un simple aperçu pour que s’écroulent les promesses d'amour naissant, pour que la tempĂȘte se remette Ă  souffler sur mon coeur, pour que les larmes s'installent dans mes yeux. Je n'aurai rĂ©ussi qu'Ă  me rendre invisible, qu’à faire taire les supplications et les mots d'amour. J'aurai Ă©chouĂ© Ă  te faire voir au fond de mes yeux la profondeur de mon amour, Ă  te laisser goĂ»ter les mots que mon coeur a placĂ©s pour toi dans ma bouche. Je n'ai Ă©tĂ© qu'incapable de te laisser palper les vibrations de mon dĂ©sir, ma tristesse infinie de te laisser ĂȘtre loin de moi. Éloge de la clartĂ© À ma plus grande fan, mon volcan prĂ©fĂ©ré En ces veilles de NoĂ«l faisons un vƓux que la lumiĂšre soit !Il est malheureusement dans nos traditions de laisser le flou s’installer, comme si on Ă©tait plus Ă  l’aise dans le brouillard, comme si ne pas affronter la rĂ©alitĂ© nous rendait plus confortable. Au contraire, il est beaucoup plus simple de gĂ©rer ses attentes et de prendre des dĂ©cisions quand les choses sont un exemple au hasard
 disons...les relations amoureuses !Au lieu de simplement exprimer Ă  l’autre qu’on n’a pas envie de le voir, qu’on prĂ©fĂšre faire autre chose de ce temps qui est devant nous, on laisse vaguement sous-entendre qu’on pense qu’on est occupĂ©. On s’évertu Ă  dĂ©tourner la vĂ©ritĂ© pour Ă©viter d’assumer ce qu’on est, pour ne pas blesser l’autre, pour se garder des portes de sorties. Pourquoi alors ne pas ĂȘtre clair je ne sais pas ce que je veux, tu m’attires, j’ai envie d’en profiter ». VoilĂ  qui est honnĂȘte et qui permet de respecter vĂ©ritablement l’autre. Ainsi au premier accrochage les bases sont claires et ça Ă©vite de se sentir chose dans le cas inverse, au lieu de se situer dans l’attente, postĂ©e Ă  cĂŽtĂ© de l’autre avec des grands yeux remplis d’amour et de dĂ©sir, pourquoi ne pas simplement dire tu me plais, j’ai envie d’explorer oĂč notre histoire peut nous mener » Pourquoi ne pas faire comme si on Ă©tait des adultes. Idem lors d’une rencontre fortuite avec Charmant le disparu, au lieu de lancer avec dĂ©sinvolture un traditionnel ça va? » pourquoi ne pas risquer un dĂ©licat tu me manques.»Bien sĂ»r, la peur d’ĂȘtre jugĂ©e continue de nous hanter comme Ă  l’époque de la cour d’école Pourtant tout ce qu’on est a le droit d’exister et la meilleur façon de lui donner une existence c’est de mettre des mots dessus. Comme le disais si bien Wittgenstein les limites de mon langage sont les limites de mon monde ».Soyons clairs, ĂȘtre clair ne protĂšge de rien, ni de la peine ni des situations dĂ©sagrĂ©able oĂč le malaise s’installe. Mais au moins, on aura l’impression de vivre la mĂȘme histoire que l’autre. Les grenouilles Si vous demandez Ă  ma princesse de 3 ans qu’est-ce qui se passe quand une princesse embrasse une grenouille, elle vous rĂ©pondra que la princesse se change en grenouille. C’est son papa roi qui lui a appris cette version de l’histoire. À bien y penser, c’est une excellente façon de voir les choses. On a beau se faire croire que nos baisers et notre amour infini transformeront n’importe quelle grenouille en prince charmant, il y a fort Ă  parier qu’il y a plus de chance que vous vous perdiez en cours de route et que dans un ultime effort pour rĂ©ussir le couple parfait vous vous transformiez en grenouille. D’abord, on ne peut pas transformer l’autre, on ne fera pas d’un adepte de la perfection, un gars Zen que rien n’atteint, peu importe le degrĂ© de plaisir que vous atteignez dans le chaos de la chambre Ă  coucher. Bien sĂ»r, des transformations minimes sont possibles et mĂȘme nĂ©cessaires quand on aime vraiment faire plus de mĂ©nage, s’épiler plus souvent, mettre plus de robes, aller voir un film d’action au cinĂ©ma etc . Par contre, personne de devient drastiquement quelqu’un d’autre par ne peut pas non plus ĂȘtre le gourou de l’ĂȘtre convoitĂ©. Accepter de voir Charmant Ă  l’occasion parce que votre contact le fait grandir et comprendre que ses visites s’espacent parce que vous ĂȘtes confrontante et/ou intimidante n’est pas une situation souhaitable. Encore moins, si vous attendez la grande transformation qui fera enfin de lui l’époux on accepte ces postulats de base, il est impĂ©ratif de se tenir loin des grenouilles, des mecs chez qui on dĂ©cĂšle un potentiel que personne n’a jamais vu ». Il est fort probable qu’il ne sache pas qu’il a ce potentiel et qu’il ne soit pas intĂ©ressĂ© Ă  l’investir. Il est prĂ©fĂ©rable de se tourner vers des hommes rencontrĂ©s au rayon tel quel ou du moins ne jamais oublier qu’en essayant de faire perdre Ă  un prince sa peau de grenouille on risque d’y laisser la nĂŽtre! Éloge de l'impatience Les conventions sociales pourraient nous faire croire le contraire mais l’impatience n’est pas un dĂ©faut. Au contraire, il s’agit d’un trait de caractĂšre fort bĂ©nĂ©fique dans plusieurs situations. Remarquez bien autour de vous, une personne impatiente est souvent une personne qui effectue des changements rapidement dans sa vie, qui avance sans cesse convaincue qu’il y a toujours quelque chose de mieux qui l’attend quelque part. Quelqu’un qui n’a pas besoin de 12 Ă©tudes de faisabilitĂ© et de l’avis de 8 experts avant de retourner aux Ă©tudes ou de changer de boulot. Bref, quelqu’un qui saisitou mĂȘme provoque les occasions d’amĂ©liorer sa permet d’avancer plus rapidement des dossiers au bureau en bousculant un peu l’ordre Ă©tabli, au lieu d’attendre le moment propice. Cette impĂ©tuositĂ© permet de s’inscrire immĂ©diatement Ă  des cours de piano, de chant, de swing etc sans attendre la retraite. Les gens impatients font probablement plus de chose de leur vie que les gens patientsCe bouillonnement permet aussi de se sortir plus rapidement d’une relation poison, il Ă©vite d’attendre une Ă©ternitĂ© que les choses changent, que l’autre moitiĂ© se dĂ©cide Ă  nous aimer. L’impatience permet de mettre fin Ă  une histoire dĂ©chirante du jour au lendemain, Ă  la minute ou presque oĂč on en a aussi ce qui permet Ă  un coeur meurtris d’envisager rapidement une nouvelle relation, d’accepter un rendez-vous galant peu aprĂšs une dĂ©chirure. C’est ce qui fait que dans une nouvelle relation on attend pas des annĂ©es avant d’exprimer ce qui se passe dans notre cƓur et ce qu’on souhaite au sĂ»r avec l’impatience vient le dĂ©fi d’ĂȘtre attentif au rythme de ceux qui nous entourent afin de moduler notre rythme au leur. Certains, loin d’ĂȘtre impatients peuvent mĂȘme se complaire dans la lenteur et l’immobilisme. Il faut alors reconnaĂźtre les avantages de notre hĂąte tout en cherchant une vitesse de croisiĂšre qui sera satisfaisante pour tous. En vieillissant, on devient gĂ©nĂ©ralement plus patient, on se rĂ©signe. LiĂ©e Ă  nos peurs et nos blessures cette nĂ©o-patience n’est pas nĂ©cessairement une amĂ©lioration. Sous prĂ©texte de tendre Ă  la patience, on laisse nos peurs nous envahir et prendre tout l’espace. On se soumet aux conventions sociales en rĂ©frĂ©nant notre intensitĂ©, en enfouissant au fond de notre ĂȘtre les gestes fous qu’on aurait envie de poser. On y perd l’émerveillement, l’excitation, les papillons. Dommage ! Top 10 des mauvaises façons de rompre ex et moi on veut se laisser une chance9. Tu es trop grano8. Tu m’intimides7. Tu es trop petit6. Je pars au Japon dans deux ans5. C’est pas un bon timing4. Tu es trop intelligente3. Tu es trop fine2. Je ne le sens pas1. DĂ©solĂ©! Non merci. PropretĂ© Avec les avancĂ©s de la science, on peut maintenant prendre une pilule pour arrĂȘter les menstruations. C’est une excellente chose. Les menstruations c’est pas pratique c'est salissant, ça donne mal au ventre, ça crĂ©e des sautes d'humeur qui nous font passer pour des folles et en plus ça nous rend indisponible sexuellement une semaine par mois. Plus on y pense, plus cette pilule lĂ  est une bonne qu’on devrait mettre au point l'Ă©quivalent pour les hommes. Ça pourrait ĂȘtre un inhibiteur de testostĂ©rone. C’est trĂšs problĂ©matique la testostĂ©rone ça crĂ©e des pics de dĂ©sir qui peuvent causer des conflits dans le couple, ça rend agressif, ça empĂȘche les gars de rĂ©ussir Ă  l'Ă©cole et ça cause des guerres dans le simple que ça, on pourrait simplement couper les couilles des garçons vers 14-15 ans, avant qu’ils deviennent des agresseurs en puissance. Ils pourraient congeler une quantitĂ© suffisante de sperme pour leur assurer une progĂ©niture nombreuse, puis procĂ©der Ă  l'ablation des testicules. Du coup on rĂšglerait le problĂšme de la contraception. Ça serait merveilleux! Tout le monde Ă©gale, pas de up pas de down, pas de coup de gueule, bref plus de passion ! On pourrait enfin se consacrer Ă  une sexualitĂ© exclusivement plus, avec la technologie, l’orgasme par ordinateur est Ă  nos portes. Ça nous Ă©viterait d’avoir des contacts avec les sĂ©crĂ©tions, les odeurs et le poil de notre partenaire. Il me semble que ça serait moins salissant. La rupture prise 2 Aussi, il est tentant de rester dans la douleur et la tristesse, comme si se rĂ©tablir anĂ©antissait l’amour qu’on a Ă©prouvĂ© pour l’autre, comme si reprendre le fil de sa vie diminuait l’intensitĂ© de nos sentiments pour cette personne, comme si la profondeur de la dĂ©chirure gardait cet amour vivant. Pourtant, peu importe le temps de rĂ©tablissement, peu importe le nombre de litres de larmes versĂ©es, personne ne pourra enlever la marque que cet amour aura laissĂ©e dans notre sommes maintenant prĂȘts Ă  entamer une Ă©tape cruciale du rĂ©tablissement la dĂ©contamination des souvenirs. Il s’agit de se rĂ©approprier les lieux, les sons, les odeurs qui sont associĂ©s Ă  l’ancienne douce moitiĂ©. Il ne s’agit pas d’oublier qu’ils ont Ă©tĂ© associĂ©s Ă  une voluptueuse passion mais de rĂ©tablir un espace oĂč ils pourront accueillir d’autres souvenirs, d’autres histoires, d’autres rĂȘves. La rupture Ce qui est difficile lors d’une rupture, mis Ă  part survivre, c’est de garder un souvenir rĂ©aliste de cette relation. S’il peut ĂȘtre tentant de se remĂ©morer uniquement les points nĂ©gatifs, afin de survivre, inĂ©vitablement les points positifs nous rattraperons un jour et nous serons probablement tiraillĂ©es par l’envie de faire un retour. En effet, comment rĂ©sister Ă  l’envie de rappeler Charmant lorsqu’on se remĂ©more ses mains pressant les nĂŽtres, sa bouche moulĂ©e Ă  la nĂŽtre, les caresses affolantes, la connexion parfaite des corps, ces moments oĂč la rĂ©alitĂ© n’existait plus, les fois oĂč il a ouvert son coeur, les fois oĂč malgrĂ© l’éloignement les Ăąmes se sont fusionnĂ©es, les moments oĂč vous avez entrevu une vie solution rĂ©side probablement dans un rĂ©alisme bien dosĂ© qui consiste Ă  se rappeler pourquoi on est partie et Ă  s’injecter les bons souvenirs Ă  dose homĂ©opathique afin de ne pas les oublier, afin de se faire du bien, mais surtout pour Ă©viter qu’ils nous Ă©clatent en plein visage Ă  un moment oĂč on ne s’y attend pas et oĂč on est sĂ©paration est un processus qui implique des allers et des retours. Il faut ĂȘtre indulgent envers soi et ne pas oublier que l’amour n’est pas rationnel, qu’il est plus grand que nous, qu’il s’agit d’une Ă©motion, d’un point au cƓur, d’un implant dans la peau, qu’il peut nous connecter Ă  l’univers mais aussi nous prĂ©cipiter en enfer le temps de dire d’une rupture, les incohĂ©rences sont permises. Elles peuvent nous aider Ă  se dĂ©tacher. Il est extrĂȘmement difficile de s’éloigner d’un ĂȘtre qui s’est implantĂ© dans notre peau mĂȘme s’il est poison pour nous. On a le droit de faire tout ce qu’on veut le supplier de revenir et le repousser la seconde suivante. On a le droit de hurler que plus jamais on ne lui adressera la parole puis flotter de bonheur les jours suivant une extatique des aspects les plus douloureux de la rupture est d’accepter qu’on ne sera jamais la personne qu’on voyait dans les yeux de l’autre, la personne qu’on aurait pu devenir Ă  son contact ; de ne pas laisser l’impression qu’on n’était pas Ă  la hauteur s’installer. Il faut maintenant accepter qu’on sera une autre personne, qu’on vivra une autre histoire et qu’on verra un jour, dans les yeux d’un autre un reflet de nous qui nous donnera envie de lier notre histoire Ă  la sienne
 Ami quelqu’un sur qui on peut compter, Ă  qui on peut livrer nos Ă©tat d’ñmes et les secrets de notre cƓur, qui est disponible en tout temps surtout Ă  3h du matin pour les crises existentielles et les peines d’amour. Un ĂȘtre qui n’a pas peur de s’appuyer sur nous quand il en ressent le besoin. Une personne avec qui on partage des intĂ©rĂȘts et avec qui on a du plaisir. GĂ©nĂ©ralement les Ă©clats de rire sont inclus au forfait. Refaire le monde est souvent au programme. Bien qu’on ait pu observer par le passĂ© que les histoires d’amis qui succombaient aux plaisirs de la chair finissaient gĂ©nĂ©ralement mal, on oublie trop souvent les amants qui s’imaginent pouvoir aussi ĂȘtre des amis, mais avec options Ă  la carte. Les relations d’amants sont dĂ©jĂ  assez nĂ©buleuses, est-ce possible de laisser le titre d’ami tranquille? C’est simple, l’amitiĂ© implique la confiance, la transparence, la prĂ©sence, la rĂ©ciprocitĂ©, le plaisir. Si ces critĂšres ne sont pas rĂ©unis, ce n’est pas un ami. Les dangers de la cuillĂšre AprĂšs la brosse Ă  dent, un autre objet du quotidien est souvent sous-estimĂ© La exactement la mĂȘme chose lorsqu'on se laisse prendre par un petit shooter de tĂ©quila . Pourquoi pas, se dit-on, puisque le rituel est exaltant on lĂšche langoureusement la main saupoudrĂ©e de sel, on avale le liquide en renversant la tĂȘte vers l’arriĂšre et on croque dans le citron en toussotant et en riant avec les copines. Rien de mal, que du bon? DĂ©trompez-vous. Qu’elle envie irrĂ©pressible vous habite dĂšs le moment oĂč vous avez retrouvĂ© l’usage de la parole ? Un autre shooter. Et voilĂ ! AprĂšs un nombre que vous n’arrivez plus Ă  calculer, vous vous rĂ©veillez le cƓur au bord des lĂšvres, le cerveau dans le cirage et le vague Ă  l’ exactement la mĂȘme chose qui vous guette pour la cuillĂšre. AprĂšs une extatique rencontre sexuelle vous vous surprenez Ă  penser que ça pourrait ĂȘtre un beau complĂ©ment. C’est un rituel exaltant, quelques minutes d’éternitĂ© avant la grande sĂ©paration. Et voilĂ  ! Une fois votre corps incrustĂ© dans celui de l’autre, ces quelques minutes se transforment en plusieurs et comble de malheur vous vous endormirez peut-ĂȘtre. Vous vous rĂ©veillez alors le cƓur au bord des lĂšvres, le cerveau dans le cirage et le vague Ă  l’ñmeIl suffit d’une seule petite fois, d’un court instant oĂč l’on baisse la garde et oĂč on accepte pour que tout soit foutu. Pas mĂȘme besoin d’y passer la nuit. Un court moment de sieste suffit et peut ĂȘtre fatal. La cuillĂšre nous vole toute notre force. On devient vulnĂ©rable, douce, tendre, Ă©motive, on se surprend Ă  souhaiter la vie Ă  deux, les nuits Ă  deux, Ă  imaginer l’autre dĂ©poser sa brosse Ă  dent dans notre salle de bain. On chantonne en pensant aux doux moments partagĂ©s. On se rappelle Ă  peine de la baise qui avait prĂ©cĂ©dĂ©. Bref l’essentiel est Ă©vacuĂ© par un moment de faiblesse. À la pleine lune suivante, on se surprend Ă  souhaiter un week-end au lit, en cuillĂšre. On se met Ă  prendre milles fois par heures nos messages, Ă  cuisiner des petits plats pour Charmant en souhaitant qu’un jour il les dĂ©guste Ă  la mĂȘme table que nous tous les soirs, que chaque journĂ©e se termine par ce moment de cuillĂšre. On commence Ă  penser que ces moments enlacĂ©s nous protĂšgent de la cruautĂ© de la vie quotidienne. On oublie qu’on a besoin de personne dans notre vie, qu’on est capable de sortir ses vidanges toute seule. On perd sa force, son indĂ©pendance, son jugement. Du coup, un moment en cuillĂšre n’a plus de prix on est mĂȘme prĂȘte Ă  laisser tomber son orgueil et Ă  demander Ă  l’autre d’accueillir nos Ă©motions, nos moments de vous laissez pas tenter. AprĂšs une baise, on se rhabille et on raccompagne l’autre Ă  la porte. Si on ne peut rĂ©sister, il est toujours possible de prendre un moment avec l’autre question d’ĂȘtre polie, mais jamais la cuillĂšre. Vous blottir contre un corps aprĂšs que vous ayez ouvert tout votre ĂȘtre durant la relation sexuelle c’est du suicide. Prenez ce qui est bon, savourez l’explosion de plaisir et ce qu’il reste de votre cƓur pendant qu’il en est encore temps! InterdĂ©pendance Grand dictionnaire de terminologie, Office de la langue française du QuĂ©bec PhĂ©nomĂšne consistant en un Ă©tat de subordination rĂ©ciproque dans lequel des personnes ou des groupes se sentent solidaires les uns des autres par le seul fait de leur situation personnelle, sociale, Ă©conomique, etc., et qui les incite Ă  se soutenir mutuellement dans la recherche et la poursuite de leurs Paquette Reconnaissance que chaque personne est en interaction avec des proches qu’elle ne peut ignorer. La personne autonome est donc celle qui est aussi capable de gĂ©rer ses interdĂ©pendances. Dans un contexte d’interaction, l’autonomie comporte aussi une part d’autolimitation librement est essentiel dans la vie d’ĂȘtre autonome, mais l’indĂ©pendance n’est pas nĂ©cessaire Ă  tout prix. C’est faire preuve de sagesse que de s’avouer que l’on a besoin des autres et que les autres ont besoin de nous. Il est sain de savoir qu’à l’occasion on peut se dĂ©poser la tĂȘte pour mieux faire preuve de maturitĂ© que de laisser notre ego s’effacer pour faire place Ă  une autre entitĂ©. C’est devenir un adulte que de laisser entrer quelqu’un dans sa vie au quotidien, d’offrir sa vulnĂ©rabilitĂ© Ă  un ĂȘtre qu’on aime, pour qu’enfin on ne soit plus seule Ă  en prendre soin. Concerto pour piano Premier mouvementComme Ă  l’habitude, Ă  son arrivĂ©e, ils s’installent au piano. C’est la façon qu’ils ont trouvĂ©s pour crĂ©er le premier contact. Jouer et chanter lui permettent Ă  la fois de s’enraciner et de toucher son cƓur. Il apprĂ©cie de la sentir emplie de cette force qui la traverse, de sentir la force de cette voix qui Ă©merge de ce corps si fragile. Observer la mouvance de son corps fait monter le dĂ©sir en lui. Elle aime qu’il l’observe, elle aime sentir son Ă©paule sur la sienne, elle aime sentir cette proximitĂ© tendre, elle aime ouvrir son cƓur via la musique. Elle aime savoir que plus tard, il la mouvementÀ son arrivĂ©e, sans un mot, ils s’installent au piano. Puis sa voix s’élĂšve et comble le silence. C’est ce qui s’est imposĂ© pour crĂ©er le premier contact, pour amenuiser graduellement la distance. Chanter pour cet homme lui permet de s’enraciner et de toucher son cƓur. La puissance de cette voix qui Ă©merge de cette femme si fragile le rend bĂ©at d’admiration. Observer la mouvance de son corps fait monter le dĂ©sir en lui. Elle aime sentir son regard posĂ© sur elle et le dĂ©sir l’envahir. La vibration de son Ă©paule contre la sienne la bouleverse. Elle aime cette proximitĂ© tendre qui l’autorise Ă  lui ouvrir son cƓur grĂące Ă  la musique. Elle sait que plus tard lorsqu’il la prendra elle refermera son cƓur afin de goĂ»ter aux dĂ©lices que son corps a Ă  offrir. Elle sait que plus tard, aprĂšs son dĂ©part, c’est au piano qu’elle confiera sa tristesse. La sorciĂšre À l’approche de la pleine lune, voici une rĂ©vĂ©lation choc Je suis une sorciĂšre. Et je suis loin d’ĂȘtre la seule. Au fond de chaque femme se cache une sorciĂšre prĂȘte Ă  ĂȘtre n’y a pas si longtemps, on brĂ»lait les sorciĂšres. On reconnaissait une sorciĂšre au pouvoir qu’elle avait sur sa vie. Il s’agissait de femmes qui connaissaient les mĂ©canismes subtils du corps fĂ©minin, qui le soignaient Ă  l’aide de plante et qui savaient l’accompagner lors des accouchements. On les soupçonnait aussi de pratiquer des sortilĂšges, des rituels et de vivre au rythme de la lune. Elles semblaient sentir les choses et ĂȘtre connectĂ©es Ă  l’univers. Comble de l’insulte pour l’époque, elles assumaient leur sexualitĂ© et la considĂ©raient comme une force nos jours, plusieurs femmes se reconnaissent dans cette dĂ©finition. Malheureusement, nous avons perdu ces racines. Nous n’avons conservĂ© que la peur du bĂ»cher, la peur d’ĂȘtre une mauvaise prochaine pleine lune est l’occasion rĂȘvĂ©e de contacter la sorciĂšre en vous. De reconnaĂźtre cette grande force qui dort en vous et qui ne demande qu’à ĂȘtre retrouvĂ©e. Laissez monter en vous cette force, faites confiance Ă  vos intuitions, observez ce qui se passe autour de vous, notez les synchronicitĂ©s. Laissez de la place Ă  ce que vous sentez, Ă  ce que vous assumez la grande force sexuelle qui vous habite. Assumez vos pulsions, laissez de cĂŽtĂ© la peur d’ĂȘtre une mauvaise fille. Ne reculez devant aucune manigance, aucun plan diabolique qui vous permettra d’arriver Ă  vos fins et d’envoĂ»ter l’objet de vos dĂ©sirs. Suivez la force d’Éros qui vous pousse Ă  vivre des aventures qui peuvent vous paraĂźtre Ă©tranges Ă  prime abord. C’est la force du corps, la force de l’attraction sexuelle, la force de la connexion, ou simplement l’attirance qui vous guide. Peu importe le nombre de partenaires, la distance entre les rencontres, les lieux ou les moments de vos pulsions, les positions qui vous font envie, peu importe que vous ne puissiez vous imaginer raconter vos expĂ©riences Ă  qui que ce soit, assumez cette force qui est en vous. Si vous le sentez et que vous en avez envie, pour une fois laissez votre tĂȘte de cĂŽtĂ© et permettez Ă  votre corps de n’a Ă  vous juger et en 2007, personne ne vous mĂšnera au bĂ»cher. La peur de la brosse Ă  dents Horreur! Une brosse Ă  dents traĂźne Ă  cĂŽtĂ© de votre lavabo et ce n’est pas la vĂŽtre. Quelqu’un a laissĂ© sa brosse Ă  dent chez vous. Vous vous mettez alors Ă  paniquer. C’est bien connu, on ne laisse pas sa brosse Ă  dent comme ça innocemment. Ce geste qui peut sembler anodin est en fait un moment crucial de votre relation. Une provocation de la part de l’autre parti, une obligation Ă  envisager le pire l’ brosse Ă  dent est le premier symbole de l’engagement. C’est le signe qu’on ne fait plus semblant qu’on ne sait pas si on va se revoir, qu’on assume notre envie de se revoir et de laisser l’autre partager un bout de notre qu’est-ce qui nous fait si peur ?Selon le dictionnaire La Belle, l’engagement c’est dĂ©cider de mettre de l’énergie dans une relation afin de voir oĂč elle peut nous mener. C’est avoir envie que cette relation nous mĂšne quelque part. On peut bien sĂ»r, s’engager avec quelqu’un, prendre la peine de se dire, les yeux dans les yeux, qu’on a envie de faire un bout de chemin ensemble. On peut aussi choisir de s’engager dans une relation unilatĂ©ralement, choisir de s’investir dans une relation Ă  laquelle on croit malgrĂ© l’incertitude des intentions de l’ c’est assumer face au monde qu’à nos yeux une personne en particulier nous donne envie d’élaborer un projet de vie. C’est rĂȘver ensemble que ça pourrait durer toujours, malgrĂ© les statistiques actuelles de sĂ©paration. C’est choisir que vivre une relation qui nous rend malheureux n’est pas acceptable mais que la solution n’est pas la rupture. C’est dĂ©cider qu’on est capable de trouver ensemble des solutions, de crĂ©er un espace qui nous permettra d’ĂȘtre heureux ensemble et qui nous permettra aussi d’évoluer dans nos sphĂšres de vie respectives. C’est viser l’équilibre entre la passion et le pourquoi est-ce que les brosses Ă  dents me terrorisent toujours autant?Parce que consentir Ă  ce qu’un ĂȘtre dĂ©pose sa brosse Ă  dents contre la sienne demande aussi d’ouvrir son cƓur. C’est tolĂ©rer un tĂ©moin lors de nos moments de faiblesse, de vulnĂ©rabilitĂ©, d’humanitĂ©. C’est accepter de pleurer devant celui Ă  qui on veut plaire, accepter de se faire consoler. C’est avoir sans cesse peur de l’inĂ©vitable transformation, peur de perdre ses contours, peur de se fondre dans l’autre au point de ne plus ĂȘtre aussi laisser l’imperfection entrer dans notre histoire d’amour et permettre au chaos de s’installer dans notre quotidien, pour le meilleur et pour le pire
 IntimitĂ© Tout se passe comme si on avait plusieurs cerceaux autour de nous, le plus proche Ă©tant une zone sexuelle et l’autre une zone d’intimitĂ©. Un peu comme si l’intimitĂ© Ă©tait un nuage qui nous entourait et qu’on devait traverser pour atteindre le corps. Cette zone d’intimitĂ© est une zone prĂ©cieuse, chargĂ©e de nos mĂ©moires et de nos Ă©motionsIl pourrait apparaĂźtre logique d’apprivoiser en premier l’intimitĂ© et ensuite passer Ă  la sexualitĂ©. On pourrait ĂȘtre tentĂ© de penser qu’il est plus facile de passer par l’intimitĂ© pour se rendre Ă  la sexualitĂ©, de prendre le temps de se connaĂźtre, d’apprendre Ă  communiquer, d’apprendre Ă  partager des moments de vulnĂ©rabilitĂ© et de partager des intĂ©rĂȘts communs avant d’explorer l’espace sexuel qui s’offre Ă  il apparaĂźt que bien souvent, nous nous donnons un Ă©lan pour survoler la zone d’intimitĂ© et atterrir immĂ©diatement dans la zone sexuelle. Il apparaĂźt qu’il est beaucoup plus simple de ne pas gĂ©rer cette zone d’intimitĂ©, trop nuancĂ©e, oĂč notre esprit doit se risquer Ă  mettre des mots sur les Ă©tats d’ñmes de son cƓur. L’intimitĂ© de l’ñme est beaucoup plus ardue Ă  supporter que celle des corps. Il est plus facile d’éluder cet espace d’intimitĂ©, nous nous Ă©vitons ainsi d’ouvrir notre cƓur et de travailler nos est plus laborieux d’aller lentement, de prendre le temps de mĂ©langer notre nuage Ă  celui de l’autre, d’écouter, de sentir, de respirer, de faire de la place afin que puisse cohabiter harmonieusement ces deux intimitĂ©s ; afin que se dĂ©veloppe une intimitĂ© commune. Il est difficile de supporter les moments d’intimitĂ© s’ils ne se concluent pas par une rencontre sexuelle. Il en est de mĂȘme pour les moments de quotidiens. Comme si cette intimitĂ© nous faisait miroiter la possibilitĂ© de se perdre dans cette attirance, de se perdre dans l’autre. Transformer immĂ©diatement une relation en une relation essentiellement sexuelle a quelque chose de rassurant. Les paramĂštres sont plus faciles Ă  Ă©tablir. On sait que l’autre est lĂ  pour notre corps, on sait comment va se dĂ©rouler la soirĂ©e, les codes sont le partage de l’intimitĂ© amoureuse est un souhait partagĂ© par plusieurs ; ses possibilitĂ©s et promesses sont allĂ©chantes, malgrĂ© l’implication demandĂ©e. Le reste de notre vie sera sans doute un long chemin vers l’intimitĂ© partagĂ©e oĂč s’emmĂȘleront nos peurs. Comme tous les autres chemins, il sera fait de dĂ©tours et de retours infinis. Ce sera Ă  nous, quotidiennement, de faire des choix ; de dĂ©terminer la zone de confort oĂč nous sommes en mesure d’évoluer. Ce sera loin d’ĂȘtre parfait, ce sera la vie. RĂȘver RĂȘver est presque devenu une mission impossible. Ne pas rĂȘver devient une façon de nous protĂ©ger, de ne pas se crĂ©er d’attente, d’accepter notre vie actuelle, mĂȘme si on est insatisfait. Nous avons tellement peur d’ĂȘtre déçu, de nous engager que mĂȘme en rĂȘve nous hĂ©sitons, tergiversons. Lorsqu’on sent monter des images de ce qu’une relation pourrait ĂȘtre, nous les repoussons. MĂȘme nos idĂ©es nous angoissent. MĂȘme en images nous n’arrivons pas Ă  nous laisser aller dans une devrions nous entraĂźner Ă  rĂȘver, nous pratiquer Ă  n’imaginer que le meilleur, que ce que nous souhaitons. Imaginer dans les dĂ©tails, exactement ce que nous voulons. Imaginer Ă©goĂŻstement ce que pourrait ĂȘtre une histoire d’amour, sans fixer prĂ©alablement le choix du partenaire. Prendre le temps de rĂȘver la relation idĂ©ale une vitesse Ă  la on ne se permet que des relations ordinaires, sans piquant. Il est essentiel qu’on puisse au minimum rĂȘver tout ça dans sa tĂȘte les messages textes aguichants Ă  tout heure du jour ou de la nuit, les courriels Ă©rotiques, les visites surprises, les cadeaux dĂ©posĂ©s Ă  la porte, les journĂ©es de travail ensemble chacun sur son projet en sentant la vibration de l’autre dans la piĂšce, les siestes intimes inopinĂ©es, les dĂźners oĂč on a autre chose Ă  dĂ©guster que son lunch, les escapades aux pommes, les invitations Ă  souper Ă  la derniĂšre minute, les visites Ă©clair oĂč on laisse l’autre sur sa faim. La spontanĂ©itĂ©, l’ouverture, la lumiĂšre. À force de rĂȘver, on finira bien par passer Ă  l’ rĂȘver loin et grand, mĂȘme si ça coince, mĂȘme si notre cƓur se tort de peur juste en Ă©voquant la possibilitĂ© de rĂȘver tout ça la maison, la piĂšce de mĂ©ditation, la grande salle Ă  manger pour recevoir les amis, la salle de bain avec marchepied et poignĂ©es, le grand lit partagĂ©, les bureaux sĂ©parĂ©s, les messages surprenants collĂ©s dans des endroits surprenants, le chalet, les vacances au coin du feu Ă  lire chacun son livre, les moments passĂ©s au piano, l’intimitĂ© extrĂȘme et la poursuite de notre individualitĂ©, les projets partagĂ©s et ceux jalousement gardĂ©s pour soi. L’heureux mĂ©lange de proximitĂ© et de distance, l’équilibre parfait du moi et du nous, du quotidien et de l’ mĂȘme s’il y a de faibles possibilitĂ©s que ça arrive un jour, sans s’attendre que ça arrive, rĂȘver dans la libertĂ© de notre imaginaire. RĂȘver pour multiplier les scĂ©narios qui s’offrent Ă  nous, pour pouvoir dĂ©couvrir et Ă©ventuellement reconnaĂźtre des avenues qu’on n’avait pas cru possibles avant. RĂȘver pour entraĂźner son cƓur Ă  se laisser aller au bonheur, Ă  ne pas se refermer Ă  la moindre parole qui laisse poindre une ouverture vers la durĂ©e, vers une rĂ©elle intimitĂ©. RĂȘver pour se donner des choix. RĂȘver pour crĂ©er des mondes qui autrement n’existeraient pour survivre au quotidien qui nous limite et nous garde prisonnier de nos habitudes et d’un monde dont on a fait cent fois le tour. RĂȘver pour crĂ©er des sorties et enfin atteindre une vie Ă  notre hauteur. CĂ©der S'Ă©loigner de notre moi pour se laisser glisser dans le nous, magnifiquement illustrĂ© par Joblo. À lire! Vide Vague de vide aprĂšs le grand plein. J’ai le vague Ă  l’ñme et le cƓur lessivĂ©. Retour du balancier, aprĂšs l’extase, le vide, le nĂ©ant, le brouillard. L’absence cruelle de ton contact. Le flou sur les possibles explications. Je suis dans le nĂ©ant. Je te cherche mais ne veux pas de toi. Je n’ai pas besoin de toi. Je veux m’endormir toute seule dans ma vie, mais me rĂ©veiller avec toi, que tes bras me prĂ©servent du quotidien qui m’envahit Ă  chaque bruit. ProblĂšme de connexion Le sexe a quelque chose de destructeur quand, au lieu d'unir, il sĂ©pare, renvoyant chacun au dĂ©lire de sa solitude et de son avilissement. » Monsieur l’ son cƓur et son Ăąme semble trĂšs difficile. Pourtant c’est essentiel pour se connecter Ă  l’autre. La logique de consommation qui domine prĂ©sentement s’applique aussi Ă  la sexualitĂ©, on ne rencontre plus l’autre, on consomme son corps. En refusant de s’ouvrir ainsi, on se prive de multiples sensations. Un peu comme si on tentait de se faire une rĂŽtie dans un grille-pain qu’on ne brancherait pas. On fait tous les gestes nĂ©cessaires mais notre rĂŽtie ne goĂ»te pas la rĂŽtie. Il faudra mettre pas mal de confiture pour que le goĂ»t soit relation sexuelle, aussi courte soit-elle nous donne l’opportunitĂ© d’une rencontre avec l’autre, de se connecter Ă  plus grand que nous. On n’a qu’à penser, par exemple, au tantrisme À travers l'acte sexuel, les fidĂšles cĂ©lĂšbrent le moment de la crĂ©ation et, atteignant une parfaite maĂźtrise des forces surhumaines du cosmos qui se manifestent Ă  travers leur corps, ils permettent l'union du jivĂątman avec le paramĂątman. » Actuellement, les relations sexuelles sont plutĂŽt considĂ©rĂ©es comme une rencontre mĂ©canique des organes gĂ©nitaux dans le but de produire quelque chose qui ressemble Ă  un orgasme, Ă  du plaisir. Pourtant, il est Ă  la portĂ©e de tous de ressentir le grand frisson, d’atteindre l’espace oĂč on cesse de sentir les limites de son corps, oĂč l’ñme de l’autre pĂ©nĂštre notre chair et oĂč notre cƓur se glisse dans la peau de l’ notre rĂ©serve, notre fermeture Ă  l’autre nous limite grandement dans les possibilitĂ©s de sensations, nous avons de plus en plus recours Ă  des pratiques extrĂȘmes dans le but de ressentir quelque chose qui se rapproche de l’extase. C’est ce qui fait qu’on consomme de plus en plus de porno et que nos relations sexuelles s’en inspirent de plus en plus. C’est ce qui peut expliquer notre recherche frĂ©nĂ©tique de partenaires multiples tous plus hot les uns que les autres. Il peut ĂȘtre amusant, intĂ©ressant d’intĂ©grer dans notre vie des pratiques piquantes » Ce qui est triste c’est lorsque la seule façon de parvenir au plaisir se situe Ă  l’extĂ©rieur de nous, dans des pratiques qui peuvent facilement devenir avilissantes et se retrouve alors avec des corps qui s’entrechoquent, des gestes saccadĂ©s et des lendemains dĂ©cevants. Alors qu’en s’ouvrant, en laissant l’autre se glisser en nous dans son entiĂšretĂ© on a la chance de connaĂźtre les peaux qui se mĂ©langent, les respirations qui se synchronisent, les Ăąmes qui se rejoignent, les cƓurs qui s’ouvrent, les mains qui devinent le chemin du plaisir, les corps tellement emmĂȘlĂ©s qu’on ne sait plus Ă  qui ils appartiennent. Pour se faire, il faut ouvrir les yeux, plonger dans le regard de l’autre, laisser ses mains s’enraciner dans son corps, Ă©couter le murmure de sa peau, ĂȘtre Ă  l’affĂ»t des moindres tressaillements qui nous guideront vers d’exquises caresses. Il faut permettre Ă  son cƓur de ressentir l’émotion du d’exiger la retenu, cette façon de vivre la sexualitĂ© permet de passer de la douceur Ă  la fougue, sans jamais quitter l’intensitĂ© du moment. Elle rend possible le glissement subtil de la tendresse Ă  la vivacitĂ©, la douce escalade du plaisir tantĂŽt latent tantĂŽt ardent qui nous mĂšne Ă  l’extase. ProblĂšme de transmission Imaginez une voiture qui n’aurait que deux vitesses la premiĂšre et la cinquiĂšme. On pourrait comprendre l’angoisse du conducteur. Une fois le dĂ©marrage effectuĂ©, on n’aurait pas le choix de passer en 5e. J’entends dĂ©jĂ  le bruit du c’est la mĂȘme chose pour les relations amoureuses». C’est comme si on avait l’impression d’avoir le choix entre les vitesses 1 et 5 la fuckfriend ou l’épouse. Alors, dĂšs qu’une certaine complicitĂ© s’installe, dĂšs qu’un solide respect est en place, dĂšs qu’on ressent de la tendresse, on a l’impression qu’on doit absolument passer Ă  la 5e vitesse, Ă  la relation sĂ©rieuse, Ă  la vraie » relation. Certains choisissent de passer directement Ă  cette Ă©tape pour ensuite se retirer parce qu’ils ne le sentent pas, d’autres dĂ©clarent forfait juste Ă  y ne retrouve plus actuellement dans notre sociĂ©tĂ© de modĂšle unique de couple, ce qui peut ĂȘtre dĂ©boussolant. Mais ce qui est fantastique c’est que les possibilitĂ©s sont infinies. On n’a plus besoin, en 2007, de vivre une relation traditionnelle, mĂȘme si la pression sociale est forte, mĂȘme si les membres de notre entourage nous souhaitent le meilleur qu’ils connaissent une relation stable, sĂ©rieuse et durable. Cette façon de concevoir les choses demande par contre beaucoup d’ouverture et de dialogue. D’abord, avec soi-mĂȘme, pour ĂȘtre Ă  l’écoute de ses envies et de ses limites. Ensuite, avec l’autre, afin d’arriver Ă  dĂ©terminer un fonctionnement qui convienne aux deux. Cela demande aussi beaucoup de souplesse puisque ces ententes sont mouvantes et Ă©voluent au fil du temps, selon les Ă©vĂ©nements et nos Ă©tats d’ s’agit en fait d’ĂȘtre crĂ©atif et de prendre toutes les balises contenues dans ces deux statuts extrĂȘmes et de les rĂ©flĂ©chir une par une - notre titre, la frĂ©quence des contacts, la rencontre des amis, de la famille, des enfants -Qu’est-ce qui fait partie de notre relation? le sexe? les sorties? les activitĂ©s sportives? les activitĂ©s sociales? À l’intĂ©rieur de quelles limites voulons-nous vivre notre sexualitĂ©? Sommes-nous exclusifs ? Pouvons-nous avoir d’autres amants rĂ©guliers ? Des aventures ponctuelles? etc. Rien ne va de soi, tout peut se dĂ©finir Ă  la carte ». Il y a trois vitesses entre la premiĂšre et la cinquiĂšme et chacune a sa raison d’ĂȘtre. Il est important de garder en tĂȘte que lorsqu’on conduit une voiture, parfois, on augmente de vitesse et parfois il est tout Ă  fait normal de rĂ©trograder de vitesse afin de bien suivre la route. Il arrive aussi, dans certains trajets, qu’il ne soit pas indiquĂ© de dĂ©passer la 3e vitesse afin de se rendre Ă  destination. La seule loi, c’est qu’on se doit s’ĂȘtre vrai avec l’autre personne, l’éclairer sur nos intentions et sur ce qu’on est apte Ă  vivre pour l’ autour de vous, il y a plus de variĂ©tĂ©s de relations que vous ne pouvez imaginer. Une amie d’une amie a un amant avec qui elle ne construit aucun projet mais qui fait les lunchs de sa fille! Une princesse de ma garde rapprochĂ©e se dĂ©finit comme engagĂ©e dans une relation non traditionnelle avec un homme plus jeune, qu’elle voit de façon alĂ©atoire. Le but de la relation c’est de se lier Ă  une personne qui nous permet d’avancer, qui, par sa simple prĂ©sence, participe Ă  notre bonheur. Aucun modĂšle rigide ne peut convenir Ă  l’ensemble des ĂȘtre humains. Nous sommes trop faut garder en tĂȘte qu’on dĂ©cide pour aujourd’hui seulement. On ne sait jamais ce qui peut arriver demain. Il est sage de laisser de l’espace Ă  la mouvance et de redĂ©finir au jour le jour notre relation. Choisir de ne plus revoir quelqu’un qui nous attire, avec qui on partage mille et un plaisirs, parce que ça va finir un jour et qu’on ne veut pas lui faire de peine, c’est comme si on s’empĂȘchait d’acheter une voiture parce qu’on a peur qu’un jour elle brise. On serait mieux d’en profiter le temps oĂč ça dure et d’apprĂ©cier chaque moment en sa compagnie. Il y aura inĂ©vitablement une fin, mais bien malin qui peut prĂ©dire combien de moments heureux se seront Ă©coulĂ©s d’ici lĂ . Court instant Fou comme en un si court instant ton odeur s’imprĂšgne sur mes joues, sur mes lĂšvres. Comme en si peu de temps mes narines ne respirent rien d’autre que ton effluve et que tes lĂšvres semblent se poser Ă©ternellement sur ma peau. Fou, comme en quelques secondes mes mains prennent le temps de toucher ton ventre, tes cuisses. Comme mes yeux enregistrent des images de ton corps, de ton sourire, de ton regard. Fou comme ce peu de temps est suffisant pour faire rĂ©sonner en moi des milliers de rĂ©miniscences. Fou comme mon cƓur rĂ©ussit Ă  s’absenter instantanĂ©ment. Fou comme dans un moment si flou et irrĂ©el, ces images et sensations se fixent comme l’entiĂšretĂ© de mon ĂȘtre portera ces souvenirs jusqu’au prochain moment de grĂące. Le syndrome de la cour d'Ă©cole À l'Ă©poque oĂč nous Ă©tions petites, oĂč nous frĂ©quentions la petite Ă©cole, la chose la plus importante quand on avait le bĂ©guin pour un garçon c'Ă©tait de garder ça secret. Bien sĂ»r on le partageait avec sa meilleure amie, en lui faisant jurer “promis jurĂ© crachĂ©â€, de ne jamais le rĂ©pĂ©ter Ă  personne. D'ailleurs, la trahison ultime de la part d'une meilleure amie Ă©tant la divulgation d'un secret, plusieurs amitiĂ©s se sont terminĂ©es dans ces circonstances.Le pire cauchemar qu'on pouvait imaginer c'Ă©tait que tout le monde dans la cour d'Ă©cole se mette Ă  scander “ La Belle aime Charmant, La Belle aime Charmant, eh Charmant, La Belle elle veut se marier avec toi.... ahah, Charmant ! La Belle elle veut ĂȘtre ton amoureuse, elle veut avoir des bĂ©bĂ©s avec toi....ouhou les amoureux...eh Charmant, La Belle elle t'aime”Notre amour, ou notre intĂ©rĂȘt devait absolument rester secret. À cet Ă©poque c'Ă©tait surtout dĂ» Ă  la gĂšne et Ă  la difficile cohabitation des gars et des filles qui malgrĂ© un intĂ©rĂȘt Ă©vident pour le sexe opposĂ© continuaient Ă  le considĂ©rer comme le pire flĂ©au du Ă©poque est derriĂšre nous, pourrions-nous ĂȘtre tentĂ©s de croire. On devrait plutĂŽt envisager sĂ©rieusement le fait que cette peur est encore en nous, qu'elle rĂ©sonne lorsque nous commençons Ă  frĂ©quenter quelqu'un ou mĂȘme lorsque nous envisageons de le faire. Cette peur que tout le monde se lĂšve et scande La Belle + Charmant est encore prĂ©sente. Comme si ce que nous ressentions devait ĂȘtre cachĂ©, que ce soit dĂ©sir, amour ou intĂ©rĂȘt. Comme si cet Ă©lan envers quelqu’un allait nous fragiliser. S'il fallait qu'il le sache, d'une part, mais aussi s'il fallait que la cour d'Ă©cole sache ce que je ressens. Pourtant, il n'y a rien de mal, au contraire Ă  Ă©prouver des sentiments, ou du dĂ©sir pour quelqu'un. Maintenant que nous sommes adultes et que nous avons appris Ă  cohabiter ou presque entre hommes et femmes, que peut-il arriver de bien dramatique? À part bien sĂ»r se faire dire non, se faire rejeter. Si les sentiments ressentis sont positifs, que la majeure partie du temps, ils nous rendent heureuse, alors ce qui se passe est une bonne adultes, on devrait ĂȘtre capable de se lever debout devant la cour d'Ă©cole, et attendre qu'elle nous provoque. Au premier “La Belle aime Charmant” on devrait simplement rĂ©pondre oui. » Suivi d’un optionnel, ça dĂ©range qui ? ». InstantanĂ©ment, les personnes prĂ©sentes devraient se taire et leur chahut se transformer en murmure. Il m’est dĂ©jĂ  arriver de rĂ©pondre Ă  une autre princesse lors d’une soirĂ©e de bal, un simple oui Ă  sa question Est-ce qu’il t’intĂ©resse ? », malgrĂ© l’absence d’intĂ©rĂȘt dudit grands, nous pouvons assumer nos sentiments et leur permettre de nous nourrir, de grandir en nous, peu importe ceux des autres. Nous avons la force de les porter en nous comme des rĂȘves ou des dĂ©sirs qui se rĂ©aliseront peut-ĂȘtre ou peut-ĂȘtre pas. L'amour n'est pas une maladie honteuse, il en est de mĂȘme pour le dĂ©sir ou pour une quelconque et le dĂ©sir sont des Ă©motions nobles, nous devons en prendre soin et les laisser nous habiter, c'est quand on tente de les nier, de les refouler, de les cacher, qu'elles nous dĂ©vorent. Le rayon tel quel Arrive un moment dans la vie, oĂč on devient un consommateur averti. C'est un peu la mĂȘme chose dans la recherche de la douce moitiĂ©. Avec le temps il est souhaitable qu'on devienne plus pragmatique et qu'on cesse de chercher la personne parfaite pour se tourner vers la personne qui nous conviendra. Il est alors temps de changer nos habitudes de magasinage. Il est temps de laisser les vitrines allĂ©chantes pour le rayon tel quel. Vous savez le rayon oĂč les meubles sont moins chers parce qu'ils ont un dĂ©faut ? Plusieurs avantages sont prĂ©sents, vous payez moins cher et vous savez Ă  quoi vous en tenir, ce que vous voyez c'est ce que vous avez. Contrairement aux meubles dans la vitrine qui sont mis en valeur par plusieurs stratagĂšmes, les meubles au rayon tel quel sont empilĂ©s lĂ  avec un collant fluo qui vous indique clairement oĂč est le dĂ©faut. Les meubles dans la vitrine ont l'air vraiment merveilleux mais ils ne sont jamais aussi beaux dans notre salon que dans la vitrine, ce qui cause souvent des dĂ©ceptions. Dans la recherche de l'ĂȘtre aimĂ©, tout comme en consommation, il arrive qu'on doive laisser des critĂšres de cĂŽtĂ©. Nous voulions un sofa rouge, celui au rayon tel quel est bleu, moins cher et a les bonnes dimensions, c'est probablement le notre. Des deux cĂŽtĂ©s on gagne Ă  magasiner au rayon tel quel. D'une part on sait Ă  quoi s'attendre quand on rencontre quelqu'un. Bien sĂ»r, on a Ă  accepter les imperfections de l'autre, mais au moins on peut choisir avec lesquels on est prĂȘt Ă  vivre. On peut faire un choix Ă©clairĂ©. D'autre part on n’a pas, nous-mĂȘme, Ă  faire de la vitrine. C'est Ă©puisant la vitrine, il faut user de stratagĂšmes pour montrer une image “amĂ©liorĂ©e” de nous, on risque que l'autre se dĂ©sintĂ©resse une fois qu'on sera dans son salon et de plus, en gĂ©nĂ©ral, ce sont les nouveaux modĂšles qui se retrouvent dans les vitrines. Évitez l'humiliation, soyez vous-mĂȘme, prĂ©sentez vous tel quel. Autre rĂšgle du rayon tel quel Rien ne veut rien dire. Il vous a demandĂ© ce que vous faisiez lundi prochain ? Ça veut dire qu’il veut savoir ce que vous faites lundi prochain. Il est restĂ© pour la nuit et s’est sublimement blotti contre vous ? Ça veut dire qu’il avait envie de dormir collĂ©. La seule façon de mieux connaĂźtre l'autre et ses intentions, c’est de poser des questions. “ Pourquoi tu demandes ça?” ou encore “ Voudrais-tu qu'on se revoit?” Mais surtout, ne prĂ©sumez de rien! S'afficher au rayon tel quel ça veut dire ĂȘtre soi-mĂȘme, se montrer sous son vrai jour, dire ce qu'on pense, ce qu'on sent rĂ©ellement dĂšs les premiĂšres rencontres. De toute façon un jour ou l'autre, l’élu du moment dĂ©couvrira qui on est vraiment. Aussi bien donner son coeur Ă  quelqu'un qui nous a rĂ©ellement choisi non ? Notre nous Que ferons-nous de notre nous? Qu’on le veuille ou non, au-delĂ  de nos volontĂ©s, ce nous existe. Il existe depuis que tes yeux se sont posĂ©s sur moi. Depuis que ton corps a comblĂ© le mien, que ta peau a glissĂ© dans la mienne, il est infini et Ă©ternel. L’attraction de nos corps reflĂšte notre nous. La peur de nos cƓurs et la distance de nos Ăąmes confirment la force de notre nous. Impossible de rĂ©sister, nos corps s’appellent, se collent, s’enlacent et se comblent. Tes caresses appellent les miennes. Tes gestes s’enchaĂźnent aux miens. Le plaisir coule Ă  flots et notre nous s’y abreuve. Ta bouche se fixe Ă  la mienne avec une Ă©trange perfection, tes mains courent sur mon corps, s’agrippent, se cramponnent. Nos Ă©lans s’entrechoquent, nos peaux se mĂ©langent. Je me fonds dans toi, je suis chez moi. Notre nous se dĂ©ploie, comble l’espace, respire enfin. Ton plaisir rejoint le mien, ton extase explose au plus profond de la mienne. Notre nous profite des derniers instants puis se rĂ©signe Ă  ĂȘtre brisĂ©. Il continue Ă  exister, Ă  s’étirer pour combler la distance, Ă  nous lier bien au-delĂ  de toi, bien au-delĂ  de moi, au plus profond de ton ĂȘtre, au plus profond de mon ĂȘtre. Jusqu’à ce que ton corps croise Ă  nouveau le mien et que dans une irrĂ©pressible attirance notre nous recommence Ă  exister
 jusqu’à l’inĂ©vitable dĂ©chirure. Que ferons-nous de notre nous ? Nous nous y fonderons sans cesseJusqu’à l’inĂ©vitable quotidien qui nous sĂ©pare.

objet sur lequel se pique la belle au bois dormant